Limiter la dérive des rémunérations des dirigeants

25
Avr
2009

Comment justifier des rémunérations de près de 5 millions d’euros pour les dirigeants du CAC 40, soit plus de 300 SMIC, alors que le salaire net du dirigeant d’une PME de moins de 10 salariés est égal à 3 SMIC (36 000 euros) et celui d’un dirigeant d’entreprise de moins de 500 salariés proche de 70 000 euros en moyenne (6 SMIC) !

Cette explosion des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises est particulièrement choquante dans le cas d’entreprises qui font appel à l’argent public. Peut on accepter que l’argent public serve à verser des rémunérations excessives à des dirigeants dont l’entreprise a été sauvée de la faillite par le contribuable ?

Dans la proposition de Loi socialiste dont je suis  rapporteur et qui sera débattue jeudi 30 avril à l'Assemblée nous proposons pour les sociétés recapitalisées par l'Etat :

-  de limiter le salaire des dirigeants à 25 fois le salaoire le plus bas de l'entreprise,

- d'interdire les stocks options et les bonus,

- la suppresion du bouclier fiscal.

 

Vous trouverez en pièce jointe mon rapport sur la rémunértion des dirigeants et le bouclier fiscal