11
Avr
2012

Un constat d'échec accablant : le programme de stabilité présenté par le gouvernement affiche un déficit structurel pour 2011 de 3,7 % du PIB. Ce déficit structurel est le déficit qu'aurait connu la France s'il n'y a avait pas eu la crise. La conclusion est sans appel : sans la crise, la France aurait quand même été en déficit excessif pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy puisque dès 2008 le déficit structurel dépassait 3 % du PIB et qu'il a continué à s'aggraver tous les ans.

Des promesses sans fondement : Le gouvernement prétend réduire fortement ce déficit structurel au cours des années à venir et même dégager un excédent structurel. C'est déjà ce qu'il promettait dans les programmes de stabilité élaborés au début de son mandat en 2007. Qui peut croire que Nicolas Sarkozy fera demain le contraire de ce qu'il a fait hier !

10 avril 2012 : Audition de F. Baroin er V. Pécresse sur programme de stabilité par pamuet

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28
Fév
2012

Trois courts extraits de mon intervention de la deuxième lecture du projet de loi sur la TVA sociale du mardi 28 février après-midi :

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été le seul qui aura vu une baisse du pouvoir d'achat par ménage.

 

 

Il faut arrêter avec les contre-vérités : on travaille plus en France qu'en Allemagne et dans les pays européens les plus développés.

 

 

Le total des hausses de TVA s'élèverait à 13 milliards d'euros à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, c'est le montant des cadeaux du paquet fiscal de 2007.

 

13
Déc
2011

Semaine consacrée à l'examen de la deuxième lecture du budget 2012.

La faillite, c'est d'abord celle d'un président, Nicolas Sarkozy, qui a tout promis, rien tenu et rien obtenu

 

 

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Extrait d'une dépêche publiée à la fin de la discussion

Pierre-Alain Muet a quant à lui justifié le vote du PS contre ce budget en estimant que "les plans de rigueur sont l'aveu d'échec" de la politique du gouvernement alors que le maintien du texte sorti du Sénat aurait permis de "revenir sur des mesures injustes et inefficaces".

29
Nov
2011

La dette explose, le chômage ne cesse de s'aggraver, le déficit extérieur atteint des profondeurs abyssales et la croissance s'évanouit. Et que fait le gouvernement dans ce contexte? Des plans de rigueur dont la seule ligne directrice est une austérité aveugle et massive...

 

 

pdfTélécharger le texte de mon intervention.

25
Nov
2011

 

 

Echos dans la Presse

Le Parisien - AFP Pierre-Alain Muet (PS) et François de Rugy (Europe Ecologie-Les Verts) ont d'ailleurs dénoncé un budget "déjà caduc". Considérant que la croissance serait "plus proche de 1%", M. Muet a jugé que "de plan d'austérité en plan d'austérité" le gouvernement réduisait les recettes et ne parvenait jamais à réduire les déficits

France soir. Le son de cloche n'est pas le même côté PS. Le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, Pierre-Alain Muet, a ainsi qualifié ce budget de « catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive ». Et de poursuivre : « C'est un budget injuste et déjà caduc ».

TF1 Jugé "sincère et véritable, solide, sérieux et responsable" par l'UMP Jérôme Chartier, le budget 2012 plaît beaucoup moins à gauche. Au PS, on le considère comme "injuste et déjà caduc". Pour Pierre-Alain Muet, le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, ce budget est "catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive".

Le Monde. Les députés de l'opposition se sont, sans surprise, montrés les plus virulents, Pierre-Alain Muet pour le PS et François de Rugy (EELV) dénonçant un budget "déjà caduc"."Aucun institut ne croit que, dans ce contexte et avec cette politique, la croissance française pourrait atteindre 1,75 %", a lancé le député socialiste au gouvernement, considérant qu'en 2012, la croissance sera "plus proche de 1 %" et que "de plan d'austérité en plan d'austérité, vous réduisez les recettes et courez derrière les déficits sans jamais y parvenir".

16
Nov
2011

Lors de l'explication de vote du groupe socialiste sur le projet de loi de finances, j'ai dénoncé un "budget déjà obsolète dont n'émerge qu'une seule ligne directrice, une austérité aveugle et massive"

Ce matin en commission des finances, nous avons assisté à une audition des ministres surréaliste: on nous a présenté un nouveau plan de rigueur adopté en conseil des ministres sans aucun document, sans auncun cadrage macroéconomique, sans aucune description des mesures alors même qu'un certain nombre de ces mesures étaient déjà introduites dans le PLF cette nuit sous forme d'amendements du gouvernement.

Au delà d'une méthode peu respectueuse du rôle du Parlement, c'est l'incohérence d'une politique économique au fil de l'eau qui a éclaté au grand jour.

Ci-dessous la vidéo de mon intervention prononcée au nom du groupe socialiste lors du vote du budget :

 

 

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28
Oct
2011

logo-liberationL'Europe réveille la règle d'or (Laure Bretton, Libération)

"La règle d'or est un piège a cons pour l'opposition". C'est Jacques Delors qui le dit ... L'équilibre des finances publiques sera au coeur de la campagne présidentielle qui s'annonce convient Pierre-Alain Muet, l'un des économistes en chef du PS"mais c'est un engagement pour un gouvernement qui vient d'être élu pas pour un président qui vient de mettre la France en faillite". ....

L'idée d'une règle d'or brandie comme l'arme de conviction massive face aux marchés, trotte dans la tête de Sarkozy depuis un bail. Jusqu'à la bascule du Sénat fin Septembre il a entretenu l'idée de convoquer le Parlement en Congrès pour faire voter la révision constitutionnelle. Espérant tout autant décrocher des lauriers budgétaires qu'acculer un PS "irresponsable". Depuis, François Hollande a remporté la primaire et "il a été suffisament clair surle retour à un déficit de 3 % du PIB en 2013 et ensuite à zéro pour que Sarkozy ne puisse instrumentaliser sa position"veut croire Pierre-Alain Muet...

logo-lefigaroRègle d'or budgétaire : la gauche accusée d'archaisme (Sophie Huet et Solenne de Royer, Le Figaro)

... Les socialistes n'ont pas changé de position. Dans son projet, François Hollande fixe l'objectif de ramener le déficit sous la barre des 3 % dès 2013. Mais il propose d'inscrire cet engagement en 2012 dans la loi de finances, et non dans la Constitution.«La mise en œuvre du programme (du candidat Hollande) sera calibrée à cet engagement», a déclaré jeudi au FigaroPierre-Alain Muet (PS, Rhône), ajoutant qu'il «n'est pas nécessaire d'inscrire une règle de papier dans la Constitution pour réduire les déficits». Quant à lui, le candidat PS à la présidentielle a déploré jeudi que «l'austérité se généralise à l'ensemble du continent, sans être sûr pour autant que les déficits et les dettes pourront être maîtrisés, règle d'or ou pas».L'ancien ministre du Budget, Michel Sapin, estime lui aussi que«la nécessaire réduction du déficit est une affaire de volonté, pas de Constitution».

18
Oct
2011

Hier a débuté en séance l'examen du projet de loi de finances 2012, le dernier budget du quinquennat de Monsieur Sarkozy.

 

 

Cliquez sur "consulter l'article" pour lire mon intervention initiale au nom du groupe socialiste.

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