Ci-dessous la vidéo de ma question au gouvernement ce mercredi 29 avril sur le bouclier fiscal :
Cliquez ici pour télécharger le texte de ma question.
Comment justifier des rémunérations de près de 5 millions d’euros pour les dirigeants du CAC 40, soit plus de 300 SMIC, alors que le salaire net du dirigeant d’une PME de moins de 10 salariés est égal à 3 SMIC (36 000 euros) et celui d’un dirigeant d’entreprise de moins de 500 salariés proche de 70 000 euros en moyenne (6 SMIC) !
Cette explosion des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises est particulièrement choquante dans le cas d’entreprises qui font appel à l’argent public. Peut on accepter que l’argent public serve à verser des rémunérations excessives à des dirigeants dont l’entreprise a été sauvée de la faillite par le contribuable ?
Dans la proposition de Loi socialiste dont je suis rapporteur et qui sera débattue jeudi 30 avril à l'Assemblée nous proposons pour les sociétés recapitalisées par l'Etat :
- de limiter le salaire des dirigeants à 25 fois le salaoire le plus bas de l'entreprise,
- d'interdire les stocks options et les bonus,
- la suppresion du bouclier fiscal.
Vous trouverez en pièce jointe mon rapport sur la rémunértion des dirigeants et le bouclier fiscal
J'étais ce midi l'invité de l'émission d'Anita Huasser:
Député du jourL'émission est rediffusée à 20h26 ce soir et plus tard dans la nuit.
J'y évoque l'injustice du bouclier fiscal et les dérives de la rémunération des dirigeants.
Nous étions majoritaires ce matin en séance lors du vote de la loi Hadopi : elle est rejetée !
Voir la vidéo du vote sur daily motion (libération) :
Je vous invite à lire l'article « l'asile au bout de l'entraide pour Timur et Madina » publié aujourd'hui dans Libé qui raconte la chaîne de solidarité qui, des pentes de la Croix-Rousse en passant par un village du Rhône jusqu'à la commission du recours à Paris où je les ai accompagné en février, leur a permis d'obtenir enfin le statut de réfugié politique.
Le récit de ce combat sur le site de Libération.