22
Jan
2015

Vieillir, c'est souvent renoncer progressivement à de petites choses que l'on faisait encore hier et qu'on ne fait plus aussi facilement aujourd'hui. Mais cela ne doit jamais conduire à renoncer au droit de choisir sa vie. Le principe fondamental de cette Loi, qui doit être adoptée de façon définitive dans l'année 2015, c'est de permettre à chacune et chacun de décider de l'endroit où il veut vieillir et dans le cas où il perdrait son autonomie, de l'endroit où il veut être accompagné.

La plupart de nos concitoyens veulent demeurer chez eux. C'est pourquoi il faut rendre ce maintien à domicile possible, car quand on est seul, que l'on a des difficultés à se déplacer, cela peut être difficile si l'on ne dispose pas de l'accompagnement nécessaire. C'est pourquoi le premier principe de cette loi est de rendre concrètement possible le maintien à domicile de celles et ceux qui le souhaitent.

Près de 90 personnes ont participé à la réunion publique organisée à la mairie du 1er arrondissement avec Nathalie Perrin Gilbert, maire du 1er et André Gachet, conseiller d'arrondissement. Un moment privilégié pour entendre et débattre avec les habitants, les associations, les professionnels avant l'examen en 2ème lecture de la loi à l'Assemblée.

08
Jan
2015

L'équipe de Charlie Hebdo et les policiers qui la protégeaient ont été lâchement assassinés parce qu'ils n'ont jamais cédé aux menaces de l'obscurantisme.

A travers eux, c'est la liberté de penser et de s'exprimer qui était la cible des assassins.

Wolinski, Cabu, Charb, Tignous, Honoré, Bernard Maris, ces combattants de la liberté avec leurs plumes et leurs crayons, ne sont plus là... Mais Charlie vivra.

En se rassemblant spontanément et silencieusement par milliers dans toutes nos villes, debout contre la barbarie, nos compatriotes ont montré hier soir, et montreront dimanche encore, que face à un peuple libre le terrorisme ne gagnera jamais.

Hier soir, c'est la République qui s'est dressée contre la barbarie.

20
Déc
2014

« Rien d'étonnant à ce que l'Europe s'enfonce à nouveau dans le marasme, c'est le résultat entièrement prévisible des politiques erronées que conduisent les dirigeants européens et qui sont de mauvais remèdes »
Editorial du New York Times, 17 Aout 2014

Comme dans les années 30, la crise financière a éclaté aux Etats-Unis mais produit ses résultats les plus catastrophiques en Europe où se déclencha dans la zone Euro une crise des dettes souveraines. La zone Euro était pourtant beaucoup moins endettée que les Etats-Unis et le Japon, mais c'était le continent le plus vulnérable aux attaques spéculatives. En laissant planer des doutes sur la solidarité qui les unissait, les dirigeants européens ont transformé le sauvetage de la Grèce en une crise généralisée de la zone euro, alors même que ce pays représente moins de 3 % du PIB de l'Union.

En appliquant ensuite un cocktail de politique économique fait de coupes massives dans les dépenses publiques et de baisse de coût du travail, qui peut être efficace quand un pays est seul à le faire mais conduit à des catastrophes quand tous le pratiquent, l'Europe s'est enfoncée dans la récession et la déflation. Il y a urgence à réorienter les politiques européennes pour sortir d'une crise dont le seul précédent aura été les politiques de déflations des années 30.

Cette analyse, je l'ai développée en conclusion de la réunion organisée lundi 8 décembre à Paris par la Fondation Jean Jaurès et la Fondation Friedrich Ebert (SPD), puis sous forme plus condensée dans mon intervention à l'Assemblée lors de l'audition de Guillaume Duval et Jean Pisani Ferry le 17 décembre (vidéo ci-dessous).

19
Déc
2014

1er décembre : intervention sur la crise économique à l'invitation du Réseau Démocratique et Politique

4 et 19 décembre : Rencontre des parents d'élèves et des enseignants du collège St Exupéry dans le 4ème arrondissement, inquiets de l'avenir des classes CHAM et bilingues du collège. Après avoir rencontré le proviseur, l'inspecteur d'académie et la rectrice, un point a été fait le 19 décembre sur les différentes propositions évoquées qui n'interviendront pas avant l'an prochain, en raison de la mise en place de la Métropole.

5 décembre :

- Présentation du rôle du député au Lycée Japy du 1er arrondissement devant des élèves de 1ère et de CAP

- Comme chaque année, participation au défilé des familles et des enfants de Saint Rambert dans le cadre de la fête des Lumières.

6 décembre :

- Rencontre de familles sans abris logeant de manière temporaire dans le gymnase Victor Hugo. Face à ces enfants scolarisés dans les écoles du 1er, vivant dans une grande précarité, un comité de soutien a été mis en place par des enseignants et des parents d'élèves : le « collectif jamais sans Toit ».

- Coup d'envoi du match de l'AS Duchère contre Arles-Avignon (ligue 2) en coupe de France : un très beau match où l'AS Duchère ne s'est inclinée que dans les prolongations.

6 au 8 décembre : Fête des lumières

11 décembre : accueil à l'Assemblée nationale de l'Association Loisirs et Retraités du 9ème arrondissement

15 décembre : Intervention sur la crise de l'Euro devant des élèves de 1ére du lycée Edouard Herriot.

18 décembre : Goûter de Noël des seniors et des aînés du 4ème arrondissement

19 décembre : Inauguration du musée des confluences : un musée fascinant et superbe !

16
Déc
2014

La commission d'enquête sur les 35 heures vient de publier son rapport. La rapporteur Barbara Romagnan rappelle que les Lois Aubry ont créé 350 000 emplois entre 1998 et 2000 sans dégrader ni la profitabilité des entreprises ni la compétitivité, pour un coût net de 2,5 Milliards d'euros pour les finances publiques soit 12 800 euros par emploi créé. Ce coût net est 3 fois inférieur à celui d'un allègement de cotisation sur les bas salaires et sans comparaison avec le coût exorbitant des 41 milliards d'allègements de toute nature qui composent le pacte dit de « responsabilité ». Contrairement au « pacte de responsabilité » qui n'est qu'une accumulation d'allègements fiscaux sans contrepartie dans la négociation, les 35 heures sont une sorte de « pacte de responsabilité qui a réussi : en échange d'une baisse de cotisation sociale et d'une plus grande flexibilité, les entreprises ont embauché ». (Interview de Barbara Romagnan : 20minutes.fr : Les 35 heures efficaces contre le chômage, selon un rapport parlementaire)

Il est temps de sortir du débat idéologique pour engager une vraie réflexion sur l'organisation des différents temps de la vie. Tout d'abord et contrairement aux idées 100 fois répétées s'appuyant sur la durée du travail des seuls salariés à temps complet, la France est parmi les pays développés d'Europe ayant la plus longue durée hebdomadaire : 37,5 heures en moyenne en 2013 contre 36,5 au Royaume Uni, 35,3 heures en Allemagne et en Suisse, 33,5 heures au Danemark et 30 heures aux Pays Bas, champions du temps partiel.

Mais surtout, toute l'histoire du développement économique depuis la révolution industrielle est une augmentation continue de la productivité du travail conjuguée à une baisse tout aussi continue de la durée annuelle du travail. On produit en une heure de travail 20 fois plus qu'en 1870 et on travaille 2 fois moins longtemps. C'est aussi dans les pays les plus développés que la durée hebdomadaire du travail y est la plus faible et dans les moins développés qu'elle est la plus longue : moins de 35 heures en Europe du Nord, plus de 40 heures dans l'Est de l'Europe et près de 50 heures en Turquie.

La tendance séculaire à la réduction de la durée annuelle du travail est appelée à se poursuivre. Et la vraie question n'est pas la durée hebdomadaire du travail mais la profonde inégalité entre ceux qui ont un emploi et ceux qui n'en ont pas et la répartition du travail au cours du cycle de vie. Le travail est concentré dans notre pays entre 25 et 55 ans, alors que l'augmentation de la durée de vie appellerait une interpénétration plus forte des différents temps de la vie et non comme aujourd'hui leur succession brutale.

 

Vous trouverez dans la suite de cette note ma contribution à ce rapport.

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